21Juil, 2025
      Quelles sont les causes possibles du TNF?

      Les troubles neurologiques fonctionnels (TNF) sont des symptômes moteurs et sensoriels causés par un dysfonctionnement du réseau cérébral, avec possibilité d’une fonction normale. Ils se situent à la frontière entre la neurologie et la psychiatrie, car ils résultent d’une anomalie de fonctionnement du système nerveux central. Ils se caractérisent par une altération de la transmission de l’information entre les régions cérébrales impliquées dans la régulation émotionnelle et la représentation de soi d’une part, et le système moteur et sensitif d’autre part.

       Voici quelques éléments concernant les causes possibles des TNF :

      • Facteurs prédisposants : Certains événements de vie difficiles peuvent rendre une personne vulnérable au développement de ce type de trouble. Ces facteurs prédisposants créent une sensibilité accrue. Ils augmentent la vulnérabilité du patient. Ils incluent des antécédents de troubles anxieux ou dépressifs, des traits de personnalité spécifiques (souvent une grande sensibilité émotionnelle) et des événements traumatiques ou stressants, parfois dès l’enfance.
      • Violences et négligences pendant l’enfance (physiques, sexuelles ou émotionnelles) multiplient par quatre le risque de développer un TNF à l’âge adulte.
      • Antécédents de troubles psychiatriques (anxiété, dépression) et sensibilité émotionnelle élevée favorisent la vulnérabilité au TNF.
      • Épisodes de stress chronique ou burn-out professionnel, ainsi que maladies neurologiques ou médicales antérieures, accroissent le risque de TNF.
      • Facteurs précipitants : Les TNF peuvent être déclenchés par des émotions fortes, positives ou négatives, bien que ces facteurs ne soient pas systématiques et parfois difficiles à identifier. De nombreux événements peuvent précipiter le début des symptômes. Il peut s’agir d’événements psychosociaux intenses (perte d’un proche, burn-out, ou stress aigu) mais également d’événements physiques comme un traumatisme, une infection, une chirurgie ou, dans certains cas, la prise d’un médicament. La « prise médicamenteuse » peut être considérée par certains comme un stress physique ou psychologique contribuant au déclenchement, même si ce facteur est moins fréquemment mis en avant que les événements émotionnels ou traumatiques.
      • Événement physique ou médical récent (traumatisme, chirurgie, infection) peut précipiter l’apparition de symptômes fonctionnels.
      • Stress aigu ou choc émotionnel, positifs ou négatifs (ex. forte émotion joyeuse ou dramatique), déclenchent souvent la maladie de façon non systématique et parfois difficile à identifier.
      • Épuisement physique ou mental – fatigue prolongée affaiblit la capacité à gérer émotions et stress, favorisant l’émergence du TNF.
      • Facteurs perpétuant : Ces facteurs favorisent le maintien des TNF dans la durée. Ils peuvent correspondre à des stratégies d’adaptation qui, à un moment donné, ont permis de faire face à une situation, mais qui alimentent maintenant le trouble. Par exemple, la multiplication des examens médicaux, le refus du diagnostic, les troubles dépressifs ou anxieux, et les dysfonctionnements familiaux peuvent contribuer à inscrire les TNF dans la durée. Une fois le trouble instauré, des mécanismes tels que des examens médicaux répétés, le refus du diagnostic ou encore des dysfonctionnements dans l’entourage (comme des conflits familiaux) peuvent participer au maintien et à l’aggravation du TNF.
      • Peurs excessives et croyances négatives sur l’irréversibilité ou la gravité des symptômes renforcent et maintiennent le TNF dans le temps.
      • Évitement des activités jugées à risque limite la réadaptation et entretient la symptomatologie fonctionnelle.
      • Multiplication des examens médicaux et incompréhension ou refus du diagnostic ralentissent le rétablissement et nourrissent l’anxiété.
      • Troubles dépressifs et anxieux comorbides, ainsi que dysfonctionnements familiaux, aggravent et prolongent les symptômes fonctionnels.

      Le rôle de la prise médicamenteuse

      Concernant la prise médicamenteuse comme déclencheur, il faut nuancer :

      • Rarement en isolation Bien qu’il soit reconnu qu’un événement physique (dont l’ingestion ou l’exposition à une substance médicamenteuse) puisse servir de déclencheur dans le cadre d’une vulnérabilité préexistante, la prise médicamenteuse à elle seule n’est pas identifiée comme une cause majeure dans la majorité des études sur les TNF.
      • Données épidémiologiques Les études épidémiologiques concernant les TNF rapportent généralement une incidence globale de l’ordre de 4 à 5 cas pour 100 000 patients par an, sans nécessairement disséquer spécifiquement l’origine médicamenteuse de manière isolée. À notre connaissance, la littérature ne fournit pas un chiffre précis ou une proportion clairement établie de patients chez qui la prise d’un médicament a été identifiée comme le facteur déclenchant principal d’un TNF.

      Types de médicaments potentiellement impliqués

      En ce qui concerne le type de médicaments évoqués :

      • Médicaments immunomodulateurs et biothérapies Dans un autre cadre, on entend souvent parler des traitements « anti-TNF » qui sont eux-mêmes des médicaments destinés à bloquer le TNF α dans des pathologies inflammatoires (comme la polyarthrite rhumatoïde) ; néanmoins, il s’agit ici d’une toute autre situation où l’on parle d’inhibiteurs du TNF, et non pas de TNF au sens de troubles neurologiques fonctionnels.
      • Prise médicamenteuse en tant que facteur déclenchant De manière générale, aucun médicament en particulier n’est régulièrement reconnu dans la littérature comme provoquant à lui seul un TNF. Dans de rares cas, certaines substances peuvent contribuer à un stress physiologique ou perturber l’équilibre corps-esprit, mais ce mécanisme reste moins documenté par rapport à d’autres déclencheurs (comme les chocs émotionnels ou traumatismes physiques).

      Les troubles neurologiques fonctionnels résultent d’une conjonction complexe de facteurs prédisposants, déclenchants et perpétuants. Si des événements « physiques », comme la prise d’un médicament, peuvent dans certains cas être associés à l’apparition des symptômes, ils ne représentent pas en eux-mêmes une cause dominante et les données précises quant au nombre de patients concernés par ce déclenchement médicamenteux font défaut dans la littérature.

      Il est important de noter que les TNF constituent une véritable maladie, et les symptômes ne sont pas consciemment provoqués. L’anomalie réside dans la façon dont le cerveau envoie les messages au corps. Les symptômes peuvent mimer un grand nombre de troubles neurologiques lésionnels, mais l’absence de lésion neurologique est une bonne nouvelle, car cela signifie que les symptômes sont curables. La prise en charge des TNF implique une approche pluridisciplinaire, avec la collaboration de neurologues, de psychiatres, de rééducateurs, psychologues, sophrologues, psychomotriciens, etc…

      19Juil, 2025
      Mieux comprendre les Troubles Neurologiques Fonctionnels : une dynamique en marche

      Pr Garcin Béatrice et son équipe

      Mon parcours : neurologue engagée pour une meilleure reconnaissance des TNF

      Je m’appelle Béatrice Garcin, neurologue à l’hôpital Avicenne à Bobigny, professeure des universités – praticienne hospitalière (PU-PH) à l’Université Sorbonne Paris Nord. J’ai fait mes études de médecine à Paris, puis après mon internat, je me suis spécialisée en neurologie cognitive et consultation mémoire. Cependant, comme tout neurologue, j’étais amenée à recevoir régulièrement des patients souffrant de TNF. J’ai rapidement réalisé qu’il y avait un problème dans la manière dont on prenait en charge ces patients, et qu’on pouvait faire mieux, ne serait qu’en prenant le temps d’expliquer le diagnostic. Progressivement, j’ai mis en place une consultation dédiée à ces troubles, et me suis formée en lisant des articles, et en allant passer du temps dans des équipes plus avancées (notamment en Ecosse auprès de Jon Stone). Cette activité est finalement devenue ma priorité, et j’y consacre plus de la moitié de mon temps. J’ai identifié de nombreux obstacles à la prise en charge des patients, parmi lesquels notamment 1. L’absence de formation des médecins. Je n’ai moi-même eu dans mon cursus médical aucun cours dédié au TNF, alors qu’il s’agit du 2ème motif de consultation en neurologie  2. L’absence de service spécialisés pouvant prendre en charge les patients, fournir des avis experts dans les situations complexes tant sur le plan diagnostic que thérapeutique, et former les plus jeunes. 3. L’absence de financement dédié à cette pathologie pourtant si invalidante tant pour la prise en charge clinique des patients que pour la recherche physiopathologique et thérapeutique.

      Une unité spécialisée pour mieux accueillir et soigner les patients : l’unité TNF de l’hôpital Avicenne

      L’unité TNF de l’hôpital Avicenne a été créée en mars 2024 pour répondre aux besoins spécifiques des patients souffrant de troubles neurologiques fonctionnels. Cette unité pluridisciplinaire accueille des patients en hospitalisation de jour, avec une mission d’évaluation puis d’orientation vers des prises en charges ciblées, grâce à des partenariat que nous mettons en place progressivement (centres de rééducation, kiné de ville, psychologues, psychiatres, centres psychotrauma etc.) . Plusieurs spécialistes interviennent dans cette HDJ : neurologues, psychiatre,  neuro-psychologues, kinésithérapeutes. Nous avons également mis en place en 2025 un programme d’éducation thérapeutique.

      Notre équipe regroupe deux neurologues, un psychiatre, deux psychologues, une infirmière de coordination, un kinésithérapeute, et une cheffe de projet, travaillant ensemble pour proposer une approche globale, bienveillante et individualisée. En raison de la fréquence du trouble et de l’importance de pouvoir adresser les patients vers des partenaires spécifiques, nous ne prenons en charge que les patients résidants en Ile de France, et souffrant d’un trouble moteur ou de crises fonctionnelles dissociatives.

      Former les médecins pour mieux soigner : une priorité devenue réalité

      Pendant longtemps, les TNF ont été les grands oubliés de la formation médicale. Faute d’enseignement structuré, de nombreux professionnels se sentent démunis face à ces patients. Ne connaissant pas les signes cliniques positifs, ils n’ont pas les outils pour poser un diagnostic fiable. Par ailleurs, en l’absence de recommandation clair, ils ne savent pas non plus quel traitement proposer. Pourtant, les TNF représentent l’un des motifs les plus fréquents de consultation en neurologie, et leur prise en charge repose sur des connaissances et des outils bien établis.

      Depuis plusieurs années, nous militons, avec d’autres collègues en France et à l’international, pour une meilleure formation initiale et continue des médecins et soignants. Cela passe par des enseignements théoriques, mais aussi par des stages, des formations interprofessionnelles et des outils pédagogiques partagés.

      La bonne nouvelle de cette année : les Troubles Neurologiques Fonctionnels font désormais officiellement partie du référentiel de formation du Collège des Enseignants de Neurologie (CEN). Cela signifie que tous les étudiants en médecine seront désormais formés à ces troubles de manière systématique, ce qui marque une avancée majeure pour les patients et pour la qualité des soins.

      Conclusion

      Les TNF sont des troubles fréquents, réels, complexes, mais porteurs d’espoir : il est possible de récupérer, surtout si le diagnostic est posé rapidement et que l’on bénéficie d’un accompagnement adapté. Grâce à l’engagement croissant des professionnels, à la structuration d’unités spécialisées comme celle de l’hôpital Avicenne, et à l’évolution des formations, les lignes bougent.

      Nous continuerons à nous battre, aux côtés des patients et des soignants, pour faire reconnaître la réalité de ces troubles et offrir à chacun le meilleur accompagnement possible.

      Dr Béatrice Garcin
      Neurologue, hôpital Avicenne – Université Sorbonne Paris Nord

      19Juil, 2025
      Magaly Masson Mauen est neurothérapeute près de Bordeaux (Le Haillan).

      Depuis plusieurs années, elle accompagne dans le cabinet M&vous un grand

      nombre de personnes face à des difficultés variées.

      Elle vous reçoit gratuitement pour vous permettre de comprendre son travail et la prise

      en charge proposée lors d’un rendez-vous d’information.

      « Chacun a en lui le potentiel d’améliorer sa qualité de vie et de résoudre ses problématiques. En neurothérapie, je vous aide à prendre conscience de votre fonctionnement et à le modifier de façon volontaire et durable. »

      Neurothérapie intégrative :

      une approche globale pour les troubles neurologiques fonctionels

      La prise en charge des troubles neurofonctionels (TNF) évolue. Face à la complexité de ces  manifestations souvent fluctuantes, multiformes et déroutantes, la neurothérapie intégrative s’affirme comme une stratégie prometteuse, centrée sur la plasticité cérébrale, l’autorégulation physiologique et la restauration des fonctions altérées.

      Une approche centrée sur la régulation du système nerveux

      La Neurothérapie intégrative repose sur un principe fondamental : le cerveau peut apprendre ou  réapprendre à mieux fonctionner. Elle mobilise plusieurs outils complémentaires, non invasifs, et  orientés vers l’entraînement du système nerveux central et autonome.

      Parmi les plus utilisés :

      • Le neurofeedback EEGq, qui permet au patient d’observer et de moduler en temps réel son activité cérébrale pour restaurer un équilibre fonctionnel des réseaux neuronaux impliqués  dans la douleur, l’attention, l’anxiété ou la fatigue.

      • Le biofeedback, qui propose un retour visuel ou auditif sur des fonctions physiologiques  (cohérence cardiaque, température cutanée, tension musculaire par exemple) afin d’en améliorer le contrôle. Il renforce l’ancrage corporel et la capacité à se comprendre et s’autoréguler.

      Dimension fonctionnelle : retrouver des gestes naturels

      À ces outils technologiques s’ajoute un volet essentiel : la rééducation fonctionnelle des systèmes altérés, souvent négligés.

      • La respiration, qui joue un rôle majeur dans la régulation neurovégétative. Revenir à une  respiration diaphragmatique fluide peut apaiser les boucles de rétrocontrôle anxieuses et  somatiques.

      • La déglutition, parfois perturbée dans les TNF, peut être réentraînée par des techniques  simples et ciblées.

      • La régulation émotionnelle, via l’éducation psychocorporelle, permet de remettre du  mouvement et de la sécurité dans des systèmes souvent figés.

      Une prise en charge sur mesure

      L’intérêt majeur de la Neurothérapie intégrative réside dans sa capacité à s’adapter à chaque patient. En combinant des bilans neurofonctionnels individualisés et des outils de rééducation  multimodale, elle offre une prise en charge progressive, centrée sur les ressources de la personne et  à son rythme.

      Elle ne remplace pas les soins médicaux mais vient les compléter et les potentialiser, dans une  logique de partenariat thérapeutique. Elle favorise l’autonomie, la compréhension de soi, l’estime de soi et redonne une place active au patient dans son parcours.

      Magaly MASSON MAUEN, Neurothérapeute

      19Juil, 2025
      L’EFT : Une technique pour apaiser corps et esprit notamment face aux Troubles Neurologiques Fonctionnels (TNF)

      Alison Legué praticienne eft

      Les Troubles Neurologiques Fonctionnels (TNF) sont souvent source de grande détresse émotionnelle.  Mouvements involontaires, paralysies, crises, fatigue chronique, troubles sensoriels… autant de manifestations qui peuvent bouleverser la vie quotidienne. Parmi les approches complémentaires pouvant aider à mieux vivre avec les TNF, l’EFT (Emotional Freedom Technique) est une méthode douce et efficace pour apaiser les émotions et soulager certains symptômes.

      Qu’est-ce que l’EFT ?

      L’EFT, ou Technique de libération émotionnelle, est une méthode psycho-corporelle qui combine la verbalisation d’une problématique émotionnelle avec la stimulation de points d’acupuncture situés sur le visage, le haut du corps et les mains. On parle parfois de « psychologie énergétique », car l’EFT agit sur les blocages émotionnels qui perturbent le système énergétique du corps.

      L’objectif de cette pratique est de libérer les émotions négatives, réduire l’intensité des pensées envahissantes, désamorcer les réactions de stress et apaiser le système nerveux.

      Comment fonctionne l’EFT ?

      Lorsque nous vivons une émotion forte (peur, colère, tristesse…), notre cerveau enclenche une réaction de stress. Le corps, lui, enregistre cette émotion dans sa mémoire cellulaire. Si elle reste bloquée, elle peut entraîner un déséquilibre émotionnel, voire physique.

      En EFT, nous allons tapoter doucement avec les doigts sur des points précis tout en verbalisant ce que l’on ressent, en commençant par le point karaté (le tranchant de la main, entre la base de l’auriculaire et le poignet) : « Même si je me sens débordé(e)/effrayé(e)/triste, je m’accepte profondément et complètement. »

      Cette combinaison permet de:

      • Désactiver l’alarme émotionnelle du cerveau (amygdale),

      • Relancer la circulation de l’énergie,

      • Favoriser une prise de recul,

      • Et rétablir un état de calme intérieur.

      Et les émotions positives ?

      Il est important de noter que l’EFT peut également être utilisée pour accompagner des émotions positives vécues de manière trop intense, comme une excitation débordante, une euphorie difficile à canaliser ou un trop-plein d’énergie pouvant créer un état de tension. Dans le cadre des TNF, certaines personnes peuvent être submergées par une émotion même joyeuse, ce qui peut paradoxalement déclencher ou amplifier certains symptômes. Grâce à l’EFT, il est possible d’apaiser ces excès d’intensité émotionnelle et de retrouver un meilleur équilibre global.

      À quoi ressemble une séance avec moi ?

      Une séance d’EFT avec moi dure en moyenne entre 1h et 1h15, et se déroule dans un cadre bienveillant, confidentiel et sans jugement. Chaque séance est unique et adaptée à ce que vous traversez au moment où vous venez me voir.

      1. Temps d’échange et d’écoute : je vous accueille dans un espace de confiance et d’écoute, pour vous permettre d’exprimer ce que vous vivez, vos ressentis, émotions ou éventuels blocages.

      2. Ciblage de l’émotion ou de la problématique : ensemble, nous mettons des mots sur ce qui vous dérange ou vous limite, et nous formulons des phrases personnalisées en lien avec ce que vous ressentez.

      3. Évaluation de l’intensité : je vous invite à évaluer l’intensité de ce que vous ressentez (sur une échelle de 0 à 10) afin de suivre l’évolution au cours de la séance.

      4. Rondes d’EFT : je vous guide ensuite dans les tapotements sur des points précis du corps (issus de la médecine chinoise), en répétant des phrases que nous avons construites ensemble. Cela permet de libérer en douceur les émotions ou tensions présentes.

      5. Observation et ajustements : selon ce qui émerge, je m’adapte à votre rythme et à vos besoins.  Si je le juge pertinent et avec votre accord, je peux également vous proposer d’autres outils complémentaires comme un exercice de respiration, une visualisation, ou encore des outils issus du bien-être et du développement personnel (affirmations positives, journaling, bonhommes allumettes, etc.).

      Chaque accompagnement est personnalisé, dans le respect de votre rythme et de votre histoire. L’EFT et les TNF

      L’EFT peut être une aide précieuse pour :

      • Réduire l’anxiété, la peur ou la colère liée à la maladie,

      • Mieux vivre les crises ou symptômes imprévisibles,

      • Retrouver un ancrage corporel apaisant,

      • Travailler sur des événements traumatisants (liés ou non au déclenchement des symptômes), • Retrouver de la confiance en soi et en son corps.

      Il ne s’agit pas de guérir les TNF, mais d’accompagner la personne vers un mieux-être, en réduisant la charge émotionnelle et en favorisant un état de sécurité intérieure.

      Témoignage de Léa :

      « Depuis longtemps, je vis avec un mental en ébullition permanente. Je fais partie de ces personnes qui, dès le matin, ont déjà mille pensées à apprivoiser, mille scénarios à anticiper, mille doutes à faire taire…

      J’ai décidé de consulter Alison parce que je ressentais le besoin profond d’apprendre à m’écouter, à me parler avec bienveillance et à me reconnecter à cette confiance que la vie m’avait parfois fait oublier.

      Avec beaucoup de douceur, Alison m’accompagne sur un nouveau chemin. Grâce à l’EFT et à ses outils de sophrologue, je commence à désamorcer ce flot de pensées automatiques, à déposer ces émotions que je refoulais trop souvent, et à rééduquer mon esprit comme on réapprend à respirer.

      Je connaissais déjà l’EFT, que j’avais exploré dans le passé pour apaiser mon éreutophobie, et dont j’avais mesuré la puissance ! C’est donc avec confiance que je me suis laissé guider à nouveau par cette pratique, cette fois pour aller explorer d’autres facettes de mon monde intérieur.

      Avec Alison, l’approche a pris une profondeur nouvelle : ses mots, sa présence, ses outils de sophrologue m’aident à faire le lien entre mes émotions, mes pensées, et ce besoin fondamental de douceur envers moi-même. Chaque séance est comme un espace suspendu où je peux déposer sans crainte ce qui pèse, et réapprendre à respirer librement, de l’intérieur.

      Aujourd’hui, je continue à avancer. Ce n’est pas un chemin linéaire, mais c’est un chemin vivant. Quand l’anxiété revient, j’ai des outils pour l’accueillir et tenter de ne plus me laisser engloutir. Quand une pensée auto-sabotante surgit, je sais lui parler avec compassion, ou la laisser glisser sans perdre pied. »

      En conclusion

      L’EFT est une approche douce, accessible à tous, qui peut réellement aider à mieux vivre avec les TNF, en apaisant le mental et le corps. En complément d’un suivi médical et psychologique, elle offre un espace pour se reconnecter à soi, comprendre ce que l’on ressent, et accueillir les émotions avec bienveillance qu’elles soient désagréables ou trop intenses, même si elles sont positives.