Thelma
Dans le film, Thelma est victime de crises psychogènes non épileptiques, ou CPNE. Le réalisateur Joachim Trier explique :
« Il s’agit de l’anxiété du corps. Une jeune femme est en proie à des crises inexplicables, qui surviennent tôt dans le film, auxquelles les médecins et la science sont incapables d’apporter de réponses claires. Je me suis beaucoup documenté. Ces crises psychogènes non épileptiques, ou CPNE, existent vraiment. Elles ne sont en rien d’ordre surnaturel, mais il y a tant de choses dans le jeu de l’expérience psychologique et somatique du corps humain qui sont difficiles à expliquer. »
L’HYSTÉRIE, LANGAGE DU CORPS
Après un rappel historique, il est présenté une suite de documents cliniques rattachés de près ou de loin à l’hystérie.
Ainsi voit-on : une grande crise de conversion » type Charcot », une décharge motrice involontaire, une aphonie suivie d’une pseudo perte de connaissance, une astasie-abasie, des accidents à type de névrose post-traumatique. Il est également montré des poly-opérés ou des fugueurs amnésiques, des cystalgies à urines claires.
La dépersonnalisation et la déréalisation
Vous souffrez de dépersonnalisation et/ou déréalisation et vous vous demandez s’il est possible de s’en sortir. Vous êtes perdus, vous avez peur d’avoir un grave problème. De plus, vous craignez de ne jamais récupérer votre vie d’avant et d’être bloqué à tout jamais dans ce monde étrange. Pour avoir vécu des épisodes de déréalisation, comme je vous comprends ! C’est extrêmement perturbant. Heureusement, il est possible de s’en sortir et c’est ce que nous avons vu dans cet article. Si c’est trop compliqué et que vous ne savez pas par où commencer, commencez par améliorer votre mode de vie et par faire « comme si » la dépersonnalisation ou la déréalisation n’existaient pas, pour vous concentrer à 100% sur vos activités. Ne restez pas à rien faire ou à ressasser, mais occupez-vous.
Le bal des folles
Au 19ème siècle, le « bal des folles » était une attraction très prisée, un rendez-vous mondain qui réunissait le Tout-Paris autour de femmes atteintes de démence, abandonnées ou simplement fragiles. L’actrice et réalisatrice française Mélanie Laurent adapte à l’écran le roman éponyme de Victoria Mas, et nous plonge dans l’antre du célèbre neurologue Jean-Martin Charcot, où il faisait subir à ses patientes les pires traitements.