Bonjour, cette chaîne compile les informations sur le modèle thérapeutique de l’IFS (système de famille intérieur). Ce modèle inédit, prends en compte nos différentes sous-personnalités (nos petites voix intérieurs) et observe leurs interactions.
« Les Troubles Neurologiques Fonctionnels à travers les âges » Replay
Webinar de la section Neuropsychiatrie du 23 novembre 2022 sur le thème « Actualités et innovations dans les troubles neurologiques fonctionnels » – Retour de la 4ème Conférence Internationale sur les TNF / Boston 2022.
Webinar de l’AFPBN sur l’étude de la douleur et la fatigue chronique dans les TNF…
Conférence donnée le 19 novembre 2013 par Olivier Luminet à L’UCL dans le cadre des conférences IPSY.
Cours sur les crises non épileptiques psychogènes, avec le point de vue du psychiatre, par le Dr Michel Cermolacce.
De l’inconfort poignant d’être seul dans une ruelle sombre à l’angoisse sourde que l’on peut ressentir envers un futur incertain, la peur prend différentes saveurs. Si cette émotion nous vient d’un mécanisme de survie de base (se protéger de dangers mortels), de nombreux troubles psychologiques liés à la peur dépassent cette fonction initiale : crises de panique, phobies sociales, troubles de stress post-traumatiques, pour ne citer qu’eux. Ces troubles ont tous en commun l’émotion qu’est la peur et des symptômes de réaction à une forme de menace.
L’hystérie se définit comme un déficit fonctionnel sans cause organique. Par exemple, certains patients sont incapables de se mouvoir volontairement, comme s’ils étaient véritablement paralysés, sans que l’on puisse fournir une explication physiologique. À l’inverse, les patients souffrant d’anosognosie sont véritablement paralysés, mais affirment pouvoir bouger. Ces pathologies résultent toutes deux d’un trouble de la conscience de la capacité à agir : les uns croient qu’ils ne peuvent pas agir alors qu’ils le pourraient et les autres croient pouvoir agir alors qu’ils en sont incapables. Mais de quoi dépend cette forme spécifique de conscience ? En comparant ces deux syndromes miroirs, je chercherai à révéler les processus mis en jeu par la conscience de la capacité à agir et à jeter un jour nouveau sur l’hystérie. S’agit-il d’un trouble de la volonté, et si oui, à quel niveau se produit-il ? J’analyserai ainsi les relations respectives entre la conscience de la capacité d’agir et la conscience d’agir, et montrerai le rôle joué par l’image corporelle.
Le mécanisme de mémoire traumatique s’explique comme un acte de survie, dans le cadre d’une situation violente à laquelle nous ne pouvons échapper. Le cerveau, alors contraint, est sidéré.
Notre cerveau peut aussi nous mettre psychiquement à l’abris : il dissocie, c’est-à-dire qu’il soustrait notre conscience à l’horreur de la scène et nous emmène dans un lieu protégé où nous pouvons survivre.
Lorsque notre cerveau nous autorise à sortir de notre cachette, il arrive souvent que nous ayons oublié.
Aider les survivants de traumatismes à comprendre ces propriétés de la mémoire peut contribuer à réduire les évaluations catastrophiques des symptômes de leur mémoire et à les préparer aux éléments de traitement de la mémoire des thérapies axées sur les traumatismes.
Dans le rythme effréné de nos vies, au sein d’une société qui érige la performance et l’infaillibilité en valeurs capitales, on en finit par oublier qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale. C’est justement pour lui redonner sa place que nous avons créé Les Maux Bleus, un podcast sur la santé mentale, espace de conversation libre et sans jugement.
Parler ouvertement de santé mentale est le meilleur moyen de briser les clichés et tabous, et de lutter contre la stigmatisation dont font l’objet les personnes souffrant d’un trouble de santé mentale.